Ça parait bien simple dit comme ça, mais ça l’est nettement moins en pratique. Afin d’être attentif aux signaux que notre corps nous envoie, on peut utiliser certaines stratégies, dont celle de la pleine conscience. Pour ce faire, on s’éloigne des distractions pour rester plus alerte à nos sensations eeeeet… on prend son temps.
La pleine conscience, c’est porter notre attention à l’expérience en cours, sans jugement. Par exemple, si je termine mon sac de pop corn alors que je suis 100% absorbée par le 10e et dernier épisode de ma série préférée, je ne l’ai pas mangé en pleine conscience. Mon attention était portée ailleurs que sur mon expérience gustative.
Encore plus vrai aujourd’hui avec la pandémie et le travail à distance, nos yeux sont constamment fixés sur un écran. Je t’invite à t’accorder une pause quand vient le temps de manger. Mets tes appareils électroniques de côté et assieds-toi à une table dans un environnement calme. Relaxe, apprécie et vit pleinement ton repas.
Il est prouvé que lorsqu’on mange en étant distrait, on a tendance à manger plus que ce dont on a besoin et on est moins satisfait. En te concentrant sur ce qu’il y a dans ton assiette et les saveurs, tu peux réellement apprécier en totalité ce repas, ce qui permet ensuite à passer à autre chose sans penser constamment à la nourriture (et ainsi, moins grignoter).
Tu peux faire le test! Mange un repas devant ton (ou tes) écran(s). Le lendemain, mange sensiblement le même repas sans distractions. Lors des deux occasions, porte attention à ton degré de satisfaction après avoir mangé. Vois-tu une différence?
Petit truc : réserve du temps pour tes repas dans la journée. Ça doit être un rendez-vous : un meeting relaxant avec ton assiette et ta fourchette.
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Il y a plusieurs avantages à manger lentement, tant physiologiques que psychologiques.
Maintenant, comment fait-on pour manger plus lentement? En effet, manger rapidement peut être une habitude bien ancrée, tellement qu’il peut être difficile de ralentir le rythme.
Voici quelques trucs pour y arriver :
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Oui, je te l’accorde, nos rythmes de vie ne nous permettent pas toujours de déguster en toute quiétude notre repas. L’idée n’est pas d’être un «parfait mangeur en pleine conscience» mais de nous donner des outils et/ou des pistes pour mieux ressentir ce que notre corps peut nous dire. S’observer -avec bienveillance- est une bonne façon d’entreprendre éventuellement des changements dans nos habitudes de vie afin de répondre à nos besoins et de se sentir mieux.
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Merci à Élodie Robillard, finissante en nutrition à l’Université Laval, pour sa contribution à cet article lors de son stage en nutrition.
As-tu tendance à grignoter quand tu es stressé?
Si oui, c’est normal. On ne se nourrit pas seulement pour donner des nutriments à notre corps : nourriture et émotions sont intimement reliées. Manger, c’est réconfortant.
Le stress peut amplifier l’envie de manger, comme il peut couper l’appétit. Voici quelques trucs pour t’aider à mieux comprendre ce comportement.
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Si tu sens le stress monter, arrête-toi un moment et prends 5 respirations. Ça peut être 5, 10 ou même 30. Le fait de respirer profondément peut aider à apaiser le stress, ce qui nous permet de prendre des décisions plus éclairées.
As-tu besoin d’une pause? Parfois, on associe le fait d’aller chercher une collation à un moment de repos, où on se permet enfin de changer d’environnement et de faire une pause d’écrans. Si tu as besoin d’une pause, la meilleure chose à faire est de t’accorder une pause. Ce n’est pas nécessaire d’associer la pause à un besoin physique, comme aller à la salle de bain ou aller chercher de la nourriture.
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Plusieurs aliments ont des significations émotionnelles. Pour moi, il y a entre-autres la tarte au sucre qui me fait penser à ma grand-maman, que j’associe à la chaleur humaine. Les aliments seront toujours source de plaisir et de réconfort.
Cela dit, ce n’est pas grave de manger pour avoir du réconfort, parfois. Tu as le droit de manger ton pot de crème glacée après ta rupture! Manger provoque une cascade de sensations agréables qui nous font oublier nos émotions inconfortables… Ça fait du bien.
En revanche, si grignoter est toujours ton premier réflexe lorsque tu vis une émotion désagréable, il serait positif de développer d’autres stratégies. Voici des questions à te poser:
Si tu as besoin de soutien, d’affection, d’écoute, de relaxation… manger n’est probablement pas la solution qui répondra à ton besoin. C’est un peu comme mettre un pansement sur une grosse plaie ouverte.
Je te plutôt de créer ton propre « Menu nourrissant » pour les moments où tu reconnais avoir une faim « émotionnelle » et non physiologique. Fais-toi une liste de choses que tu aimes et qui nourrissent ta tête et ton cœur. Ça peut être d’appeler un ami, prendre une marche, prendre un bain, faire une sieste, méditer, jouer avec ton chat/chien, etc.
La nourriture peut apporter du bien-être dans le moment présent, mais lorsqu’un besoin plus grand se cache derrière l’envie de manger, répondre à ce besoin demeure la meilleure façon de prendre soin de soi!
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Notre corps nous envoie tout plein de signaux. Toutefois, ce n’est pas toujours facile de les décoder!
La faim physique peut se manifester par un creux dans l’estomac, des gargouillements, un mal de tête, une baisse d’énergie, une difficulté à se concentrer.
Essaie de porter attention à ces types de sensations et de reconnaitre quelles sont les tiennes.
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La pleine conscience est un concept qui a été étudié et qui a fait ses preuves. J’en parle davantage dans cet article Manger en pleine conscience. Je suis consciente que notre horaire ne nous permet pas toujours de prendre autant de temps que nous aimerions pour déguster notre repas, ou que manger seul sans regarder un écran peut être difficile. Encore une fois, le but n’est pas de viser la perfection. Si on se sent stressé, le repas peut être un bon moment pour décompresser. Je t’invite à cliquer sur le lien ci-dessus pour plus d’astuces concernant la pleine conscience.
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Cela permet de :
Psst, télécharge un menu de 4 jours qui se prépare en UNE HEURE seulement juste ici.
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Parfois, il faut être indulgent envers nous-même. La pandémie n’est pas une situation facile à vivre. La fin de session non plus. On a tous une limite à notre réserve d’énergie, il faut choisir ses batailles! Si on mange un peu plus durant cette période, ce n’est pas la fin du monde. Il sera toujours temps de reprendre nos habitudes lorsque nous aurons l’énergie nécessaire pour se faire. Prend soin de toi!
Pour plus de trucs pratico-pratiques afin de diminuer le grignotage, clique ici.
Merci à Élodie Robillard, finissante en nutrition à l’Université Laval, pour sa contribution à cet article lors de son stage en nutrition.
© Marie-Ève Caplette - Nutritionniste Diététiste 2024 | Politique éditoriale